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Postes, salaires, conditions de travail, promotions
réforme des retraites, OPALE, RenoiRH…
une rentrée sous le signe du désordre et des déceptions !

 

Depuis 2000, nos salaires sont en berne. Le gel du point d’indice a conduit à une perte de sa valeur de plus de 27.5 % en mai 2023 par rapport à l’inflation.

À chaque hausse automatique du SMIC, le gouvernement est obligé de relever l’indice minimum de traitement, entraînant un véritable tassement des grilles et donc des carrières. Toutes les catégories sont concernées.
Face à ce contexte, des mesures ont été annoncées en juin dernier. Prime inflation, GIPA, mesures « bas de grille » pour les trois grades de la catégorie C et les deux premiers grades de la catégorie B qui les maintient à peine au-dessus du SMIC, 5 points d’indice en plus sur toute la grille de toutes les catégories, soit environ 25 € brut par mois à compter du 1er janvier 2024.

Dans les EPLE et les services, les personnels commencent l’année scolaire déjà épuisés.


Déjà dans nos tournées et visites de services et d’établissement, nous entendons les mêmes refrains :

  • Le poste adapté que nous avions depuis deux ans n’a pas été remplacé : « on se rend compte du travail qu’il faisait et que nous devons nous répartir »
  • Les dotations sont inégales d’un établissement à l’autre : « le collège d’à côté a droit à un demi-poste de C de plus que nous alors que nous avons le même effectif d’élèves ! »
  • La réforme des retraites ne passe pas : « je ne vois pas comment je vais pouvoir faire deux ans de plus dans ces conditions »
  • Promotions : « en établissement, nous avons le sentiment d’être trop loin du « recteur » et de ne pas bénéficier des mêmes possibilités d’avancements, il est regrettable qu’il n’y ait plus de barème à l’ancienneté »
  • L’inflation et la fiche de paie : « l’augmentation de 1.5% du point d’indice représente 25 euros net par mois, ce n’est pas ça qui va m’aider à payer les factures » !


Oui les collègues ont raison !


- Les utilisateurs d’OPALE en sont pour leur compte : l’outil est défaillant et nécessite des traitements manuels qui entrainent des risques d’erreur et beaucoup de stress.

- En ce qui concerne le logiciel RenoiRH, qui va remplacer à terme les logiciels anciens de gestion des personnels (AGORA, EPP notamment), ce n’est pas mieux. Cet outil défaillant a obligé certains collègues à raccourcir leurs congés et qui commence à avoir un impact sur les salaires des collègues (salaires non versés ou en retard, impossibilité technique de mener les campagnes d’avancement avant l’été, etc.).

Le ministère se veut rassurant en expliquant qu’il y aura un professeur devant chaque classe. Si nous savons bien que ce n’est pas le cas, il en va de même dans les services et EPLE quant à la dotation en personnels administratifs. De plus en plus de postes restent vacants rentrée après rentrée et, dans le moins pire des cas, sont occupés par des contractuels. Les CAPA n’étant plus réunies pour les opérations de mutations, les situations individuelles sont mises de côté. Certaines affectations sont faites en dépit du bon sens.


Et pendant ce temps, le ministre Attal explique que pour aider les élèves en difficulté, il faudrait les accueillir dès le 20 août dans les EPLE. Monsieur le ministre, cela reviendrait à faire reprendre les personnels administratifs notamment avant cette date pour organiser le travail, organiser la demi-pension.

Quid des congés des administratifs ?


Avec le SPASEEN-FO nous continuons à revendiquer :

  • L’arrêt des suppressions de postes ;
  • La création de tous les postes nécessaires au bon fonctionnement des services ;
  • L’augmentation du point d’indice de 10% pour tous immédiatement ;
  • La suppression du RIFSEEP et de toute individualisation des salaires ;
  • L’abrogation de la réforme des retraites.
  • Le retrait de la loi de transformation de la fonction publique et de la loi 3 DS.

 

Que l’on soit affecté en EPLE, en service, en CIO, en circonscription, en CMS, que l’on soit personnel administratif de catégorie A, B et C, ou ITRF des services académiques, ou contractuels, FO défend tous les personnels sans distinction.