Concours administratifs académiques - Session 2017

Les inscriptions aux concours académiques vont s’ouvrir dans un cadre nouveau : celui de la déclinaison du PPCR (parcours professionnels carrières et rémunérations), imposé par le gouvernement et qui ne répond pas aux attentes des agents, tant en termes de revalorisation salariale qu’en termes de carrière.

Elles se placent donc dans la ligne droite d’une politique de ressources humaines proche du zéro absolu.

Une politique RH en dessous de tout !

• les concours internes, qui permettent une évolution professionnelle aux collègues titulaires ou contractuels qui en remplissent les conditions, ne sont pas systématiquement ouverts dans les académies qui leur préfèrent les concours externes.
• Un nombre de postes trop faible, qui n’est ni à la hauteur des besoins, ni ne permet une promotion massive pour tous.
• Le recrutement sans concours, même s’il permet à des collègues d’être titularisés, n’est aucunement un recrutement satisfaisant. Il permet un recrutement dans le grade le plus bas, synonyme de carrière au SMIC.
• Une date commune pour les concours de SAENES classe Normale et Supérieure qui empêche les collègues de multiplier leurs chances de réussite.

Le concours reste pourtant aujourd’hui le meilleur moyen, voire le seul, pour s’assurer une évolution de carrière et surtout une évolution de salaire. Quoi que...

Pour le SPASEEN-FO, la dégradation des carrières et des rémunérations n’a pas trouvé de réponse satisfaisante dans le cadre du Parcours Professionnels, Carrières et rémunérations :

• Des revalorisations partielles qui n’amélioreront pas les effets plus que négatifs des réformes statutaires précédentes : réforme du NES (Nouvel Espace Statutaire) de la catégorie B ou accords Jacob pour la catégorie C qui ont toutes rallongé le temps de passage d’échelon, rétrogradé certains et ralenti les carrières ;
• Des grilles qui ne rattrapent pas l’attraction vers le SMIC de toutes les catégories et qui ne permettent pas que chaque promotion signifie un véritable gain indiciaire.

Car le diable se cache dans les détails. Et les détails ici n’en sont pas... Ce sont nos carrières, nos salaires...

Dans ce nouveau cadre statutaire, une promotion ne signifie pas toujours un reclassement intéressant. Il peut s’avérer même moins intéressant à moyen ou long terme...
Pour FO qui a combattu et combat encore cette réforme et ses effets, une véritable politique de promotion des agents passe :

→ Par un repyramidage complet.

En 2016, dans notre ministère, 53% des agents administratifs sont C, 30% B et 17% A.
FO revendique un repyramidage par un renversement total, a minima : 30% de C, 40% de B et 30% de A, dans le cadre d’un vrai plan de requalification par listes d’aptitude.

→ Par un recrutement sous statut.

Pour FO, tout poste doit être occupé par un titulaire. FO dénonce le recours massif à des agents contractuels ou précaires qui remplacent les postes supprimés ou non pourvus.
FO revendique l’ouverture en nombre de postes aux concours et un véritable plan de titularisation des contractuels !

→ Par l’augmentation des salaires.

FO revendique une grille indiciaire commune aux C, B et A attractive, dans laquelle toute promotion doit être synonyme de véritable augmentation de salaire !
FO revendique une réelle revalorisation du point d’indice qui doit répondre aux attentes des agents : 55 points immédiats et 8% d’augmentation du point d’indice en rattrapage des pertes subies depuis 2000.

Les inscriptions ont lieu du mardi 7 février au mardi 7 mars 2017 http://www.education.gouv.fr/siac3 ou sur les sites des académies.

Accès à la catégorie C

Accès à la catégorie B