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Après le 7 mars : on ne lâche rien !

Initialement appelée par les Fédérations de la Santé et des Territoriaux, la grève du 7 mars a été saisie par l’ensemble des syndicats des personnels de la Fonction publique aussi bien à la sécurité sociale, à Pôle Emploi, à EDF, que dans l’Education nationale. Elle a mobilisé 35 000 manifestants, à Paris, pour rappeler leurs revendications.

Tous les agents se sont retrouvés dans les mot d’ordre :

✓ l’augmentation générale des salaires ;
✓ l’arrêt du «non protocole» PPCR ;
✓ la défense du statut général de la Fonction Publique et des statuts particuliers ;
✓ la création massive de postes occupés par des fonctionnaires titulaires ;
✓ le maintien des services publics nationaux contre la régionalisation –territorialisation ;
✓ la défense de la Sécurité Sociale et de toutes ses prérogatives, contre sa privatisation et le déremboursement.

Pour le SPASEEN-FO, cette grève, qui se place dans la continuité de la mobilisation de la Loi Travail, illustre la volonté des fonctionnaires et des agents de la Fonction publique de réaffirmer leur refus des politiques d’austérité, de la casse du service public et des garanties statutaires.

C’est en toute indépendance que FO a porté, porte et portera ses revendications.

Car, dans un contexte pré-électoral particulier cette année, où la chasse aux fonctionnaires est ouverte, où le nombre de suppressions de postes envisagées ici ou là peut passer de rien à plusieurs centaines de milliers, les attaques continuent !

La dernière attaque en règle était le passage en force de la ministre de la Fonction publique lors du Conseil Commun de la Fonction Publique du 6 mars 2017 pour imposer l’ordonnance sur la mobilité des fonctionnaires, malgré l’avis unanime des organisations syndicales.

Comme l’indique la FGF-FO : « cette ordonnance est une attaque supplémentaire contre les statuts particuliers et cadres d’emploi des fonctionnaires avec l’annonce de cadres communs ou dispositions communes à des corps de différents versants de la Fonction publique (Etat, territorial, hospitalier).
De plus ce projet d’ordonnance va affaiblir les garanties offertes aux agents en cas de mobilité. En effet l’ordonnance précise que « le seul changement de service, d’établissement public ou de département ministériel ne constitue pas un changement de situation de l’intéressé ».

Il y a danger pour les agents. Il y a remise en question du rôle des CAP. Il y a mobilité forcée à la clef !

FO avait alerté les personnels : PPCR, RGGP, MAP, Réforme territoriale, Entretien professionnel et Individualisation, aucune réforme n’est étanche par rapport aux autres. Elles vont toutes dans le même sens.

Ils veulent faire sauter les garanties statutaires, individualiser la gestion, la carrière et le salaire pour isoler l’agent et le mettre en acceptation de toutes les réformes.

Les analyses de FO se concrétisent.
Nous avions encore une fois, hélas, raison.