Jeunesse et sports 2024:
Il nous faut gagner sur toutes nos revendications !
L’intégration des personnels et des missions Jeunesse et Sports dans les services de l’Education nationale le 1er janvier 2021 s’est faite à marche forcée. L’objectif du gouvernement et du président Macron, c’était avant tout la recherche de nouvelles sources d’économies budgétaires, dans une logique d’austérité, de sacrifice des Services publics, de suppression des missions d’Education populaire et de sport pour tous.
Pour défendre l’Education populaire, pour un véritable Service public de la Jeunesse et de la vie associative, le SPASEEN-FO revendique l’abandon du SNU et du Service civique, des crédits suffisants pour remettre en place les politiques éducatives et la création de tous les postes nécessaires pour combler les suppressions de ces dernières années.
En ce début d’année 2024, le SPASEEN-FO réaffirme sa revendication pour le rétablissement d’un ministère de la Jeunesse et des Sports de plein exercice
Le Secrétariat National SPASEEN-FO 29/01/2024
Jeunesse et Sports doit redevenir un ministère de plein exercice !
La (dés)intégration des services et des personnels Jeunesse et Sports à l’Éducation nationale pour la création d’un « Pôle éducatif » est une mascarade. FO a toujours défendu le maintien d’un ministère de plein exercice : Jeunesse et Sports, ce n’est pas l’Éducation nationale et la fusion est avant tout un moyen de supprimer des missions d’Education populaire et de sport pour tous.
Des politiques Jeunesse et Sports sont-elles portées par le ministère de l’EN ?
Pour FO, le transfert à l’EN marque surtout l’abandon par l’État de pans entiers des missions Jeunesse et Sports. Le constat est simple :
- Les crédits consacrés aux politiques sportives sont considérablement réduits et la privatisation des missions continue via l’Agence Nationale du Sport notamment.
- Les politiques d’Éducation populaire sont ignorées, le ministère les réduisant au Service National Universel, dispositif « d’engagement volontaire obligatoire » sur fond de lever de drapeaux et d’uniformes. On est bien loin de l’Éducation populaire !
Un sabotage organisé !
L’Éducation nationale ne connaît pas les missions et les différents corps Jeunesse et Sports. Le « choc des cultures » a, dans de nombreux départements, été aggravé par l’absence totale de présentation des collègues Jeunesse et Sports aux personnels de l’Education nationale. Au sein d’un même service départemental ou régional, les personnels administratifs, CEPJ, PTP, …, ne sont pas gérés par la même autorité administrative. C’est ubuesque et ingérable !
Des DASEN résument la situation : « Jeunesse et Sports, on n’y comprend encore rien » !
Ainsi, de nombreux personnels ont purement et simplement été « oubliés » des campagnes de promotion et d’avancement ! D’autres ont reçu les informations sur ces campagnes après leur fermeture !
Autre exemple, la baisse draconienne du nombre de véhicules de service couplée à la gestion calamiteuse des frais de déplacement engendre des retards de remboursements pour des sommes faramineuses, jusqu’à plus d’un an pour des sommes à 4 chiffres !
Pour FO, il n’y a pas de place pour la fatalité ni pour la résignation !
FO réaffirme sa revendication pour le rétablissement d’un ministère de la Jeunesse et des Sports de plein exercice avec tous les postes, tous les moyens nécessaires pour assurer les missions !